L'Histoire d'Eïdonar

"Viendra le jour où de jeunes sorciers annihileront la mort pour rejoindre ce monde
Tous apparaîtront quand finira le premier mois
En l'ancien Poudlard, c'est un étrange homme qui les découvrira
Chacun aura un choix à réaliser pour sceller l'avenir de notre monde
Mais ce poids ne pourra pas advenir sans la fin de leur formation
Car ce sera à travers elle que pourra se jouer leur décision"

Remontons à l'époque de Godric, Salazar... Les fondateurs bâtirent l'école et commencèrent à enseigner. Arriva une menace, les Anges du Chaos, sorciers infâmes, maléfiques qui souhaitaient offrir le pouvoir aux sorciers pour rendre le peuple moldu en esclavage. Leurs rangs grossissaient et les risques que Poudlard ne cède se faisaient de plus en plus importants. C'est en six mois que les plus grands sorciers, non seulement les fondateurs d'Hogward mais aussi de Beauxbatons, Durmstrang et les autres se lièrent pour fonder une seule et même forteresse qui garderait les élèves des risques, brassant les cultures européennes mais aussi africaines, asiatiques ou américaines : L'union des "Puissances du monde de cette époque". Cette forteresse gardait en elle les savoirs et Poudlard qui, au cours du temps, fut délaissée, jusqu’à sombrer. L'école telle que nous la connaissons n'est plus, dénuée de ses charmes, ruines portant pour seul pouvoir celui de faire fuir les moldus. Depuis que la prophétie fut faite dans l'une de ses salles, un homme reste à attendre toutes les soirées du 31 Janvier, envoyé par la directrice de l'école pour accompagner les élus en lieu sûr le jour où ils arriveront. Cet endroit, c'est Eïdonar, l'immense forteresse, dix à trente fois plus grande que Poudlard, regroupant la quasi totalité des cultures du monde des sorciers. Une forteresse qui se trouve dans l'un des vastes plateaux français, possédant des charmes protecteurs dépassant de loin l'imagination. Une forteresse non loin de deux lacs, d'une forêt où la faune comme la flore abritent une fantastique magie, remontant, bien plus loin, vers les flancs des Alpes. On pourrait bien sur se demander ce que serait une école sans son stade de quidditch, non loin des hautes portes d'or qui mènent dans un hall grandiose où flotte une Terre, dans les airs, illusion représentant le monde. Des sabliers collés au mur, symbolisant les maisons des élèves, au nombre de Quatre : Une pour les courageux, une autre pour les sournois, pour les curieux et intelligents ainsi qu'une dernière pour les loyaux et fidèles. Leurs emblèmes se marquent respectivement d'un phénix rouge écarlate, d'un renard au pelage d'argent ailé de plumes vertes et sombres, d'une licorne bleuté à la corne de platine ainsi qu'un tigre noir aux yeux jaunes. Les cultures s'y entremêlent avec une langue commune : Le Français. Cette langue, désormais propre au monde des sorciers, provient surement de la position de l'école mais nul ne serait l'affirmer avec exactitude.

Eïdonar se dessinait sur plusieurs étages mais, avant que les élèves ne puissent découvrir l'immensité de la Forteresse, il leur fallait en premier lieu s'y rendre. Les voies de communications étaient assez vastes, la plupart des jeunes sorciers européens se rendaient en France, prendre le quai 7 3/4 de la Gare St Lazard pour partir, à l'aide d'un train plus de cinq fois plus long que le Poudlard Express. Ce train avançait dans les plaines, pour finalement cesser sa course à plusieurs kilomètres de l'école. Cette gare d'arrivée était le théâtre, chaque année, de retrouvailles entre les différentes nationalités. Les européens arrivaient face à leur voisins d'Afrique, ayant parfois la chance de les voir arriver dans leur abris grandiose, sur des dos de phénix célestes. Ces oiseaux, beaucoup plus grands que leurs cousins du nord, avaient de quoi porter sur leur dos plusieurs dizaines d'élèves dans des proportions inégalables. Cette race, rare, pouvait mesurer aisément la taille d'un train, ses ailes ouvertes. Cinq à sept oiseaux de feu se déposaient chaque début d'année, ils libéraient ainsi des élèves avant de revenir à leur état naturel, les montagnes. Les peuples d'Asie se rassemblaient par d'autres diverses moyens autour de Singapour, avant d'entrée dans un immense navire qui plongeait dans les entres de la mer, puis s'élevait de nouveau, en dehors des eaux, lorsque le fleuve qui menait au parc d'Eïdonar, dans le petit lieu d'arrivée. Pour toute nouvelle année qui débutait, l'on retrouvait un ensemble d'élève entrer dans des charrettes traquetées par des sombrals, les guider non loin de la citadelle, laisser pénétrer les septième années puis les sixièmes, cinquièmes, quatrième, troisième, deuxième et pour finir, les petits nouveaux qui écarquillaient leurs petits yeux, jeunes, curieux et insouciants. Se reflétait dans leurs prunelles l'image du co-directeur, les accueillant à bras ouvert dans leur nouveau foyer. On venait à découvrir, au derrière des portes sud, un vaste hall doré, ayant dans ses murs, inscrit, ancrés, des sabliers où trônaient au dessus les emblèmes de chaque maison. Une mise en compétition pour pousser les élèves vers le haut, leur offrir une fraternité mais aussi marquer les différences pour que toute formation soit appropriée. Au dessus, un plafond sculpté, représentant l'Union des fondateurs. Les toiles sur le mur s'animaient, les armures qui gardaient les grands escaliers restaient impassibles. Sur la gauche, les cachots s'engouffraient dans une fraicheur de glace. Quelques souffles de vent s'engouffraient pour guider leur regard vers l'immense Grande Salle qui collait à son sol les longues tables de chaque maison. Dans les étages, les escaliers se mouvaient, se déplaçaient pour desservir les classes. L'on pouvait trouver des passages secrets, des fantômes et nombre d'autres surprises sur la si vaste étendue. Malgré une richesse qui n'aurait nullement d'égale, il y avait aussi toute la flore à découvrir, imposante, peuplée par de magnifique créature. Notons cependant que la volonté de créer un établissement riche de connaissance où la diversité atteignait un stade sans précédent comporta des risques. Quelques endroits devenant dangereux avec le temps jusqu’à être interdits d'accès, une histoire similaire à notre douce Forêt Interdite...

Les élèves vivent leur première année de façon générale. La seconde prend en compte des spécialisations de maisons (un à deux cours de plus dans une matière prédéfinie par les responsables de maison). Les années se poursuivent et fin cinquième : passage du Brevet Universelle de Magie Élémentaire [BUME]. Après obtention, une orientation plus spécifique se fait (les élèves peuvent décider d'arrêter certaines matières après entretient avec le professeur, ce qui est, facultatif bien sûr, mais ont aussi choix de plusieurs cours supplémentaires dans des matières spécifiques). En septième année, ce sont les Tests d'Aptitude à la Sorcellerie Particulièrement Intensive et Contraignante [TASPIC]. Ceci détermine l'emploi de l'individu mais, s'il veut continuer sa spécialisation, alors se trouve cinq années supplémentaires (niveau TASPIC1 à TASPIC5).


Le temps est venu pour ce monde de bouger. Le calme qu'il connaissait jusqu'à présent sera bouleversé. Ce 31 Janvier de cette année marquera ce renouveau, ils arrivaient enfin. Ils avaient vaincu la mort dans le monde, et à présent, les voici qui se retrouvaient devant les ruines du Poudlard qu'ils connaissaient. Ainsi donc, les concernés de la prophétie pénétrèrent dans le monde Eïdonar.