Description du Lieu

Au centre d'Eïdonar, dans un bâtiment qui se trouve coupé des autres, toute une équipe médicale ne cesse de se préparer à tout soucis d'épidémie ou, encore plus souvent, de blessure accidentelle dues à des sortilèges réalisés de façon maladroites aux effets non voulus. Ce n'est nullement rare de trouver par là quelques jeunes élèves, un bras en peau de lézard ou, plus loin, les plus vifs adversaires de quidditch, aux lits voisins, pour s'être cassé un membre lors du dernier match.
L'endroit passe donc d'instants extrêmement bruyant à d'autres calmes. En y entrant, on découvre toute une immense salle où sont collés sur les murs des papyrus de biologies, des annotations spécifiques cachés dans certains certificats. La réception régule l'accès des élèves afin que les plus mal en point puissent se rétablir dans le calme. En avançant, prenant le temps de traverser un endroit à la température qui ne change jamais, toujours douce, les visiteurs découvrent un immense escalier qui s'enroule, dévêtu de marche. Les sujets les plus gravement atteints sont au rez-de-chaussé, dans une salle annexe, appelée salle de quarantaine. L'accès y est sécurisé par une protection magique, ne s'ouvrant qu'au dépôt d'un cristal, d'appartenance au chef médecin, dans un petit récipient. Dès lors, toute un endroit blanc, calme, séparé par de petits voiles donne une atmosphère protégée de tout microbe, avec des lits rangés pour chaque petite "close" individuelle. Il y a pour chacune un autre cristal, lui greffé au mur, de couleur rouge. Un simple contact permet au médecin de garde, grâce au sien, de savoir quel élève se sent mal. Dans le premier étage, toute une salle de cours pour les élèves désireux de se spécialiser et, plus haut, des chambres pour une à trois personnes, chacune destinée à un nombre maximum d'une douzaine d'élève.

C'est derrière la réception qu'un petit bureau, toujours propre, bien rangé appartient au responsable du service. On aurait cependant peine à penser qu'il puisse véritablement profiter de ce luxe : Trop occupé par ses patients qui affluent en nombre...